L’art subtil du bonheur

L’art subtil du bonheur

Tant que tu places ton bonheur à l’extérieur de toi, qu’il ne dépend que des situations ou des personnes que tu rencontres, de leurs attitudes ou de leurs paroles, tu t’éloignes du bonheur.

Paradoxalement, plus tu le recherches et moins tu le trouves car le bonheur ne se cherche pas, il se vit, se ressent dans chaque instant et ne dépend nullement du monde extérieur. Il est l’intime de ton cœur, cette voix qui te murmure que le chemin juste pour toi est celui qui se crée sous chacun de tes pas. Comme si tu pouvais descendre à l’intérieur de ton être, là où les autres ne peuvent plus t’atteindre, où les paroles seraient totalement assourdies, où les intentions glisseraient comme l’eau sur le toit, où dans cet intérieur tu avais créé un lieu paisible à l’abri du monde et de ces turpitudes. Exactement comme tu prendrais soin d’un jardin, tu pourrais y semer des graines et te laisser surprendre parfois de ce qui va y pousser, ôter les mauvaises herbes, créer les dessins, les contours de ta vie, en prendre soin comme si c’était le lieu le plus précieux qui soit. Personne ne peut faire ce travail à ta place, chacun a la responsabilité de cultiver ou non ces états.

Mais tout cela ne dépend que de toi, de ce à quoi tu vas prêter attention, de là où tu vas poser ton regard, ton intention, de ce que tu vas remarquer parfois sans te poser de questions, souvent pétris par des conditionnements sociétaux, éducatifs… Travailler à s’offrir un regard neuf sur ce que l’on croit être la réalité et qui n’est finalement que le film qu’on se raconte de sa vie. Il y a toujours plusieurs façons d’interpréter et de comprendre ce qui est en changeant son angle de vue, en prenant de la distance, en laissant passer du temps parfois. Être dans la réflexion plutôt que dans la réaction.

Se sentir dans la joie est un choix parfois plus compliqué que de demeurer dans la peine.

Fermer ses yeux sur l’extérieur comme pour mieux les ouvrir sur son intérieur. A vous de voir